Selon le ministère de la transition écologique, le secteur du bâtiment dans son ensemble représente le plus gros consommateur d’énergie du pays (44% de l’énergie finale). Les bâtiments du secteur tertiaire quant à eux, sont responsables d’1/3 des consommations énergétiques finales du pays.
Un constat pas sans importance au vu des objectifs fixés par le gouvernement de neutralité carbone et de diminution des gaz à effets de serre, qui ne pourront être atteints que dans la mesure où, le secteur de l’immobilier tertiaire se montre proactif.
L’enjeu de la facture énergétique sur le marché de l’immobilier tertiaire s’annonce aujourd’hui plus que jamais de première importance.
Quelques gestes élémentaires :
- Surveiller le chauffage des locaux : 19°c max. pour les pièces occupées
- Prêter attention à l’éclairage : ampoules LED ou basse consommation recommandées
- Opter pour la sobriété numérique : ordinateurs et écrans non indispensables éteints la nuit
- Des aides et accompagnements pour toutes les entreprises : faire un état des lieux de sa consommation d’énergie pour identifier les économies réalisables pour les prochaines factures
- L’émergence de nouveaux espaces de travail clés en main : une manière de simplifier et rationaliser les dépenses, y compris de chauffage et d’électricité
L’émergence de nouveaux espaces de travail ; l’exemple du « bureau opéré »
Inspiré des codes du coworking, le bureau opéré se montre plus résilient, plus flexible et plus agile. Il s’agit d’une nouvelle tendance mêlant flexibilité et prestations de services.
Quels liens avec la facture énergétique ?
- Des économies généralisées : avec les principaux postes de dépenses énergétiques relatifs au chauffage, à la climatisation et à l’électricité, les opérateurs de bureaux partagés peuvent jouer un rôle via leur capacité de négociation avec les fournisseurs d’énergie. Leur regard professionnel aguerri n’est pas négligeable quant aux choix des appareils à mettre en place, avec des références moins énergivores.